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Eureden vise toujours les 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires

Intervention à l’AG du groupe coopératif Eureden de son DG Alain Perrin (à dr.), au côté de Serge Le Bartz, président, et de Denis Le Moine, vice-président (à g.).

Le groupe breton Eureden, qui a tenu son AG le 10 décembre, garde les 5 Mds€ de chiffre d’affaires en ligne de mire pour 2027 en tablant sur son plan de transformation et des opérations de croissance externe.

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« Eureden suit sa feuille de route avec pour principaux objectifs le bien manger et un chiffre d’affaires de 5 milliards d’euros à l’horizon 2027, afin d’atteindre une taille critique au niveau européen et de préserver notre indépendance », affirmait Serge Le Bartz, président du groupe coopératif breton Eureden, lors du point presse en visio du 10 décembre, à la veille de l’AG. Le groupe avait annoncé cet objectif en tout début d’année lors de la fusion au 1er janvier 2021 de Triskalia et Groupe d’aucy dans Eureden, après être resté un an sous forme d’union.

450 initiatives au programme du plan de transformation

Pour atteindre les 5 Mds€ en 2027 (contre 3,1 Mds€ en 2020-2021), le groupe compte d’une part sur le plan de transformation qui devrait permettre la réalisation d’un Ebitda de 150 M€ en 2023 (98 M€ au 30 juin 2021). Plus de 300 collaborateurs ont participé à l’élaboration de ce plan dont le planning de mise en œuvre est en cours de réalisation pour les 450 initiatives au programme.

« Il nous reste du chemin à parcourir, commente Alain Perrin, DG du groupe. Les pronostics des observateurs éclairés de notre secteur ne donnaient pas cher de notre capacité à réaliser le projet Eureden, entrepris il y a plus de trois ans. À date, à la suite du travail colossal qui a été réalisé, on peut être très satisfait du point que nous avons atteint. Il n’y a pas eu de dysfonctionnement majeur. Ce qu’on a réalisé est assez génial. »

Acquérir des sociétés complémentaires

D’autre part, le groupe table sur la croissance externe qui va concerner l’ensemble des branches d’activité. La première opération porte sur le secteur viande avec l’entrée au capital de la société franc-comtoise de charcuterie André Bazin, qui s’est concrétisée le 14 décembre après l’obtention du feu vert de l’Autorité de la concurrence, afin de devenir un leader de la salaisonnerie en France.

« Nous étudions en continu les marchés à la recherche de sociétés complémentaires à nos activités, de 50 à 150 M€ de chiffres d’affaires dans un premier temps, et disposant de marques régionales européennes comme la marque Globus qui permet d’être présent en Hongrie, Ukraine, Pologne », détaille Alain Perrin.

Des investissements de plus de 75 M€

Tout comme il est question de développer la nouvelle marque de circuit court, Le Récolteur, pour les produits frais des adhérents, lancée en 2020. À ce jour, 130 adhérents et neuf points relais dans des Point Vert et Magasin vert sont impliqués et des distributeurs automatiques de ces produits sont en cours de déploiement.

Par ailleurs, le groupe va monter d’un cran en termes d’investissement avec un peu plus de 75 M€ sur l’exercice en cours. Une projection qui pourrait être revue à la hausse en fonction du déroulement du plan de transformation.

Hélène Laurandel

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